Le sujet du jour. E.T., l'extra-terrestre, Rencontres du troisième type, Jurassic Park, ou encore La Liste de Schindler... Les films de Steven Spielberg font partie de nos vies. The Fabelmans, son dernier long-métrage en date (le 34ᵉ de sa carrière), est un récit quasi autobiographique. Il lève le voile sur la jeunesse du cinéaste et l'histoire de sa famille.
Adolescent, Steven Spielberg avait du culot : la légende raconte qu'il s'est incrusté dans les studios Universal TV pour montrer ses courts-métrages. Il s'est fait repérer comme ça. Spielberg est quelqu'un de très secret, il n'a jamais voulu attirer l'attention sur lui et il ne s'est jamais autant dévoilé que dans The Fabelmans, mais quand on passe sa filmographie au peigne fin : on observe qu'il a parsemé toute son œuvre de détails qui font écho à son enfance.
Pourquoi on en parle ? : Comment la vie du si discret Steven Spielberg l'a inspiré ? De quelle façon son enfance et ses blessures jouent un rôle central dans ses films ?
Analyse. "C'était un enfant angoissé, mais quelqu'un de très doué, qui a une sorte de regard sur le monde. Quand il commence à faire des films, on voit l'inventivité du garçon, comment il se débrouille pour créer des effets spéciaux. C'est quelqu'un qui concevait déjà le cinéma. Quand il était très jeune, il avait déjà un génie pratique qui était assez incroyable. Il avait déjà une caméra et à l'âge de 10 ans déjà, il filmait son petit train dans ce premier court métrage, qui fait avec ses potes. Il y avait déjà tellement de cinéma dans ces tout petits films de gamins", Aurélien Allin, rédacteur en chef adjoint du magazine Cinémateaser, mensuel consacré au cinéma et aux séries.