Une nouvelle fois, la plateforme américaine a mis le paquet pour produire sa prochaine tête d'affiche en France, sur la vie de Bernard Tapie.
La sortie, prévue le 13 septembre prochain, fait déjà beaucoup parler et pas seulement parce que les premières images montrent un Laurent Lafitte criant de ressemblance avec l'ex-patron de l'OM.
Pour Netflix, "Tapie" est une mini-série qui retrace le destin romanesque d'un personnage hors du commun. Dans la bande-annonce, l'homme d'affaires décédée en 2021 d'un cancer est dépeint ainsi : "businessman, homme politique, arnaqueur, patron de l'Olympique de Marseille, chanteur...".
De quoi faire bondir sa fille, Sophie, sur les réseaux sociaux. En effet, à plusieurs reprises, elle a publié en stories (publications temporaires) sur Instagram son désaccord, appelant au boycott de la mini-série.
"'Tapie l'arnaqueur'. Sachant qu'il avait verbalisé avant sa mort qu'il était contre cette série... Comme quoi l'irrespect n'a pas de limite", a-t-elle écrit.
Le mois dernier, Dominique, sa veuve, s'était exprimée sur RTL à ce sujet : "La personne qui a fait cette série était venue voir Bernard et il lui avait dit 'Non, si quelqu'un doit raconter mon histoire, ce sera mon fils Laurent'. Et voilà... No comment."
Si le clan Tapie fait bloc contre Netflix, s'insurgeant d'autant plus que l'un des créateurs de la série est Tristan Séguéla, fils de Jacques, un des amis de Tapie, le scénariste, lui, nie tout manque de respect.
Ce "sera un biopic sur l'homme, plus libre qu'un biopic des faits, avec une part de subjectivité très forte. C'est notre regard sur sa trajectoire. Dès que l'idée est venue, je l'en ai informé parce que je trouvais ça bien de le faire. Mais on n'a pas cherché à avoir son aval ou son avis", a expliqué le scénariste Olivier Demangel à BFMTV.
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