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Comment Netflix part à la conquête des animés japonais

Netflix a un nouveau terrain à conquérir, les animés japonais. Moins chers à produire et très populaires, ils vont arriver en nombre sur la plateforme de VOD.

Netflix a annoncé le reboot du célèbre animé "Les chevaliers du Zodiaque"
Netflix a annoncé le reboot du célèbre animé "Les chevaliers du Zodiaque"
Crédit : Netflix
Laure-Hélène de Vriendt
Laure-Hélène de Vriendt

Netflix cherche à séduire un public de plus en plus large. Après les séries originales et les adaptations de l'univers Marvel, la plateforme de VOD s'attaque à une catégorie prisée des des 25-49 ans, les animés. Le site de streaming avait déjà enrichi son catalogue ces derniers mois avec des classiques du genre comme Naruto et FullMetal Alchimist, mais il passe désormais à la vitesse supérieure et compte bien s'imposer comme la plateforme de référence pour les animés japonais. 

Netflix, qui revendique 104 millions d'abonnés dans le monde, a donné les détails de son ambition lors de son Anime Slate 2017 mercredi 2 août à Tokyo. La plateforme a ainsi promis des animés orignaux, crées en partenariat avec des studios japonais et des adaptations d'anciens animés, comme les Chevaliers du Zodiaque

Une vingtaine de nouveaux animés

Pour attirer le public qu'il veut séduire à tout prix, Netflix a programmé 12 nouveaux animés pour la fin de l'année 2017 et pour début 2018. En plus des Chevaliers du Zodiaque, qui comptera 12 épisodes, Netflix a créé, en partenariat avec le studio Dwart, une série sur l'ours en peluche le plus célèbre du Japon, Rilakkuma. Après 15 ans d'existence, le petit ursidé brun et blanc aura droit à sa première adaptation à l'écran, longue de 13 épisodes. 

En théorie, les animés à venir dans les prochains mois sont destinés aussi bien aux amateurs qu'aux profanes, avec les reboots de Devilman, originellement diffusé entre 1972 et 1973 et un remake en animé de Godzilla, sorti originellement en 1954.

À écouter aussi

Netflix a également annoncé la diffusion prochaine de Kakegurui, Bak, Lost Song, Sword Gai, Children of the Whales, B: The Beginning ou encore Cannon Busters.

Séduire les 25-49 ans

Netflix a de nombreux intérêts à se lancer dans la production et la diffusion d'animés. Le premier est de séduire le public japonais : 50% de ceux qui utilisent Netflix regardent des animés. Mais c'est avant tout le marché international que vise le géant de la VOD avec 90% des vues d'animés recensés en-dehors de l'archipel : "On espère une augmentation des vues au Japon, et dans le monde, à mesure que l'on investit dans du contenu de qualité", a expliqué Greg Peters, chef de produit de la firme, mercredi 2 août.

La production d'animés est aussi un bon moyen pour la firme de proposer du contenu de qualité à moindre coût. Avec une dette cumulée de 20 milliards de dollars, Netflix pourrait avoir des difficultés à financer de nouvelles productions dans les prochaines années. Les productions de l'années 2016 ont coûté 5 milliards de dollars à Netflix, une somme qui pourrait augmenter d'un milliard supplémentaire pour l'année 2017. 

Interrogé par le site Weird à ce sujet, l'analyste Dan Rayburn a expliqué qu'un animé est moins cher à produire : "Vous n'avez pas besoin de payer tous les coûts qui vont dans les plateaux, les stars, etc. Vous payez quand même toutes les personnes de la production, mais c'est un bien plus petit coût". Reste à savoir si ces nouvelles créations vont séduire les abonnés. 

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