Le Festival de Cannes a entamé la saison 2019 par le film en compétition de Jim Jarmusch, The Dead Don't Die. Quentin Dupieux, lui, démarre la Quinzaine des réalisateurs (une sélection parallèle cannoise) avec son nouveau film, Le Daim. Jean Dujardin y tient le rôle principal.
Huit ans après avoir reçu le prix d'interprétation masculine pour son rôle dans The Artist de Michel Hazanavicius, Jean Dujardin se souvient de ce moment où Catherine Deneuve lui a remis : "Je disais à l'époque que c'était un passage, c'est encore un passage parce que je ne veux pas que ça s'arrête, je ne vais pas souvent dans les festivals et c'est toujours un plaisir", explique-t-il au micro de RTL.
Si Le Daim de Quentin Dupieux sortira en salles le 19 juin 2019, l'acteur est venu défendre les couleurs du film sous le soleil de Cannes, une épopée fantasque emmené par Georges, 44 ans. Au début du film, on le suit chez un particulier à qui il achète un blouson en daim, un vrai, avec des franges. Cette veste devient comme une seconde peau qui va peu à peu prendre le contrôle de Georges et le pousser à accomplir une mission : débarrasser le monde de tous les autres blousons, quitte à se transformer en épouvantable serial-killer.
Ce qui m'a attiré, c'est d'abord la rencontre avec Quentin Dupieux
Jean Dujardin
On retrouve dans Le Daim, tout le cinéma de Quentin Dupieux, réalisateur notamment d'Au poste ! ou de Rubber, l'histoire d'un pneu tueur. C'est absurde, jouissif, magistralement filmé, notamment grâce à l'énorme travail sur les décors décrépis dans les teintes beiges et marronnasses. Le tout écrit dans un ton, une langue fascinante et décalée.
"Ce qui m'a attiré, c'est d'abord la rencontre avec Quentin Dupieux parce qu'il est assez séduisant et le thème, cette obsession pour un blouson, chacun peut mettre ses névroses dans ce film", explique-t-il avant d'ajouter : "Et ce qui m’intéressait, c'était de jouer la psychiatrie dans la normalité, faire des choses normales mais totalement incongrues."
Après Le Bruit des glaçons de Bertrand Blier et I Feel Good de Gustave Kervern et Benoît Delepine, ce troisième film semble venir compléter un cycle de films étranges dans la filmographie de Jean Dujardin : "Même Brice de Nice était déjà un personnage en circuit fermé, qui a aussi sa démence, il y a quelque chose qui m'attire là-dedans, j'ai le sentiment de l'avoir toujours un peu traversé, cet isolement des personnages. La solitude, ça peut être très angoissant."
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