Après une longue absence des plateaux de tournage, Luc Besson signe son retour dans les salles obscures. Ce mercredi 27 septembre, le dernier long-métrage du cinéaste français, Dogman, sort dans les salles. À cette occasion, le réalisateur était l'invité, mardi, de RTL. Il est notamment revenu sur les accusations de viols proférées à son encontre par l'actrice et mannequin Sand Van Roy. "Je ne me suis pas défendu publiquement. Dans ces cas-là, il y a qu'une chose qui compte : c'est la justice", estime-t-il sur RTL.
"La justice, il y en a qu'une : la vraie justice. La justice populaire ou la justice médiatique n'a pas de réalité. La seule réalité s'appelle la justice. Donc, on se met face [à elle], on la laisse faire", martèle-t-il au micro de RTL. Il rappelle que différents juges ont travaillé durant "cinq ans" et qu'ils ont tous "les preuves de mon innocence". "J'ai été innocenté cinq fois de suite, par cinq juges différents", appuie-t-il.
"Il y a eu beaucoup d'acharnement à essayer de me faire tomber mais la justice a fait son travail. Respectons-la, même si elle n'est pas parfaite mais qui est irremplaçable". "Ce n'est pas internet qui va remplacer la Justice", rappelle le cinéaste. Lors du dernier festival de la Mostra de Venise, pourtant, des associations féministes s'étaient insurgées contre sa présence.
Face à cela, il explique être "totalement" favorable à la "libération de la parole" des femmes dans le cinéma. "Cela fait 40 ans que je fais des personnages non genrés, des personnages féminins. Je suis au courant de ça, depuis 40 ans", juge-t-il.
Et d'ajouter : "Je pense qu'il ne faut pas se tromper de cible. Une cause ne peut pas se bâtir sur des mensonges", assène-t-il au sujet des accusations qui l'ont visées. "Des gens qui se comportent mal, il y en a beaucoup. Il faut les chasser. Je suis d'accord. Complètement. Complètement solidaire. Mais, un emballement comme celui-ci ne sert à rien", conclut-il.
Le 21 juin dernier, la Cour de cassation a définitivement confirmé un non-lieu à son encontre. L'affaire avait démarré à la suite d'une plainte pour "viol" déposée par Sand Van Roy en mai 2018. L'actrice accusait, alors, l'influent producteur d'avoir commis un viol lors d'une rencontre dans un palace parisien. Elle avait, ensuite, dénoncé d'autres viols commis durant une "relation d'emprise professionnelle". Ces dénonciations ont été classées sans suite quelques mois plus tard. Le parquet de Paris indiquait, alors, ne pas avoir pu "caractériser l'infraction dénoncée".
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