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Cinéma : pourquoi les Français boudent les salles obscures ?
PODCAST - Dans cet épisode de "Focus", Marion Calais s'intéresse aux salles de cinéma délaissées par son public. Cette année, la sonnette d'alarme retentit.
Des enfants assistent à la projection d'un film, le 26 juin 2005 à Lyon, lors de La Fête du cinéma
Crédit : FRED DUFOUR / AFP
Le sujet du jour. Les salles sont vides, ou presque. Le mois de septembre 2022 enregistre son plus faible taux de fréquentions, soit une chute de 30% depuis la crise du Covid. Le confinement a laissé des traces mais pas que. Le prix fait aussi partie des discussions autour de la table. Tandis que des acteurs comme Kad Merad insistent sur une baisse de prix plus accrocheuse, les exploitants grimacent. Pourtant, le constat est passé de préoccupant à celui d'alarmant.
À l'heure où les géants des plateformes en streaming prédominent l'offre qualitative et quantitative à la demande, le cinéma lui, se doit de réorganiser sa politique tarifaire ainsi qu'un nouveau plan d'attractivité.
Pourquoi on en parle ? De quoi nos salles
sont-elles malades ? De leurs prix ? De la concurrence des
plateformes ? De l’offre ?
Citation. "Si on sait se réinventer alors on y arrivera. La preuve quand il y a du bon film comme Top Gun, c'était un truc de dingue. On a pris toutes les générations de manière étalée et avec tout ce qui va se passer en 2023, ça peut être une année record. Après il faut toujours savoir donner envie, il faut toujours un élément déclencheur", Jocelyn Bouyssy, le directeur général du
réseau CGR.
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