La cérémonie des César a fêté ses 50 ans vendredi 28 février. Et c'est Catherine Deneuve, qui avait pourtant boudé la cérémonie ces dernières années, qui présidait la grand-messe du cinéma français. Mais pour un anniversaire aussi important, le glamour et l'émotion n'étaient pas forcément au rendez-vous.
Preuve en est avec la présidente de la soirée, qui a expédié son introduction sur un mot militant. "Je déclare ouverte la 50ᵉ cérémonie des César et je la dédie à l'Ukraine", a déclaré Catherine Deneuve en début de soirée.
Par la suite, Jean-Pascal Zadi et les autres remettants se sont contentés d'enchaîner les prix. Les hommages à Alain Delon, Michel Blanc ou Julia Roberts n'avaient pas, non plus, grand relief.
Pour l'humour, il a fallu attendre Alain Chabat, César du meilleur second rôle masculin dans L'Amour Ouf, et Franck Dubosc, gagnant du vrai-faux César de ceux qui n'ont pas eu de César. "Au vu des scénarios que j'ai lus, qu'on m'a proposé pour cette année, je ne crois pas prendre de risque en disant que l'année prochaine encore, je concourrai dans cette même catégorie", a-t-il plaisanté.
Au niveau du palmarès, le grand vainqueur de cette soirée est Emilia Pérez. Le film remporte sept César, sur douze nominations, dont le duo majeur meilleur film-meilleur réalisateur. "J'ai envie de faire l'intello, je vais citer Donald Winnicott : 'Le plaisir de se cacher, la terreur de ne pas être découvert.' Merci de m'avoir trouvé", a remercié Jacques Audiard, réalisateur du film également primé aux Golden Globes.
L'autre gagnant de la soirée, c'est L'Histoire de Souleymane, qui repart avec quatre trophées, dont celui de la révélation masculine pour Abou Sangaré, ex-sans-papier devenu comédien. Une consécration pour celui qui a "tout connu" depuis sa traversée de la Méditerranée, en avril 2023 : "la misère, le bon comme le mauvais chez l'être humain", a-t-il assuré.
Chez les acteurs, Hafsia Herzi, dans Borgo, et Karim Leklou, pour Le Roman de Jim ont été sacrés. Deux excellents films, mais qui ont moins attiré le public.
Mais qui dit gagnants, dit aussi perdants. C'est le cas pour Le Comte de Monte-Cristo qui repart avec deux César techniques (celui du meilleur décor et des meilleurs costumes). L'Amour Ouf n'a été sacré qu'une seule fois (César du meilleur acteur dans un second rôle, donc).
Mais c'est pour En Fanfare que la soirée a été la plus compliquée. Malgré sept nominations, le film d'Emmanuel Courcol repart bredouille. Tout comme Un p'tit truc en plus, le premier film d'Artus, ou M. Aznavour.
Entre consécrations, César d'honneur et hommages, le joli moment de ces César est le bonheur de Maïwène Barthelemy, révélation féminine pour Vingt Dieux, film récompensé deux fois, ce vendredi soir. "C'est incroyable pour moi d'être ici ce soir. Je ne pensais pas que, depuis ma campagne il y a un an et demi, je serai là ce soir", a-t-elle assuré.
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