Près de 4 ans après la sortie de L'Anomalie en août 2020, paraîtra en avril 2024 chez Gallimard Le Nom sur le mur, le nouveau roman d'Hervé Le Tellier. C'est peu de dire que le livre était attendu car avec son précédent ouvrage l'écrivain est entré dans l'histoire de l'édition, d'abord parce qu'il a obtenu le prix Goncourt d'une année qui restera, elle aussi, comme une anomalie, 2020, l'année du Covid et des confinements.
Son prix avait été annoncé en visioconférence par le jury Goncourt, loin de l'effervescence médiatique habituelle qui accueille le lauréat au restaurant Drouant. Surtout, L'Anomalie est devenu un succès phénoménal vendu à 1 million et demi d'exemplaires pour un livre tiré initialement à 12.000.
Rappelons en quelques mots l'intrigue qui a séduit en masse lectrices et lecteurs : un avion atterrit aux États-Unis et affole les services secrets car le même appareil avec le même équipage et les mêmes passagers s'est déjà posé trois mois plus tôt. Quel est le mystère de cette réplique parfaite ? D'où vient cet avion ? Commencé comme un scénario de science-fiction, L'Anomalie entrelace tous les genres romanesques en s'intéressant à une dizaine de personnages à bord de cet avion et à leurs doubles ou leurs originaux.
Hervé Le Tellier a donc pris son temps pour écrire son nouveau roman. L’écrivain a finalement renoncé au projet initial qu’il avait esquissé sur RTL en 2021, un roman historique situé au IVe siècle après J.C. avec pour personnage principal une femme, cartographe de métier, accompagnant les légions romaines à travers l’Empire.
Dans Le Nom sur le mur, Hervé Le Tellier se penche sur une autre époque beaucoup plus proche de la nôtre et expose en quelques mots ce que les lectrices et lecteurs de son prochain roman découvriront : « Un nom gravé dans le crépi de ma maison, André Chaix, le même sur le monument aux morts du village, et l’envie de raconter la vie brève d’un jeune maquisard pendant l’Occupation. Quatre-vingts années ont passé, mais je ne doute pas qu’il faille toujours parler de l’Occupation, du fascisme, et du rejet de l’autre jusqu’à sa destruction. Alors, ce livre n’évite pas le monstre contre lequel André Chaix s’est battu, donne la parole aux idéaux pour lesquels il est mort et questionne notre nature profonde, notre désir d’appartenir à plus grand que nous, qui conduit au meilleur et au pire ».
Pour en savoir plus, rendez-vous donc au printemps avec Le Nom sur le mur, à coup sûr l'un des événements littéraires de 2024.
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