Une "présentation trompeuse" : TikTok répond au rapport de la commission d'enquête parlementaire sur la dangerosité du réseau

Plus tôt dans la journée, TikTok avait été présenté comme "un des pires réseaux sociaux" par le rapport de la commission d'enquête parlementaire. L'entreprise chinoise a répondu, en évoquant une "présentation trompeuse" de la part des députés.

Logo de l'application TikTok.

Crédit : DENIS CHARLET / AFP

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Dévoilé jeudi 11 septembre, le rapport de la commission d’enquête sur les effets psychologiques de TikTok a pointé la dangerosité du réseau social sur la santé mentale des adolescents. Les députés ont notamment qualifié la plateforme chinoise de "un des pires réseaux sociaux".

Auprès de l'AFP, un porte-parole de TikTok a répondu à "la présentation trompeuse" de la commission d'enquête parlementaire, rejetant "catégoriquement" le rapport. Selon lui, les députés cherchent "à faire de notre entreprise un bouc émissaire face à des enjeux qui concernent l'ensemble du secteur et de la société". Et d'ajouter que la plateforme mène "depuis longtemps une politique exigeante en matière de sécurité et de protection de ses utilisateurs".

Les responsables de l'entreprise chinoise avaient indiqué devant la commission que leur modération aurait permis de retirer proactivement 98 % des contenus enfreignant ses conditions d'utilisation en France l'an dernier. Pourtant, selon le rapport, les contenus liés au suicide ou à l’automutilation apparaissent trop souvent comme des réponses aux difficultés des adolescents.

Ainsi, les députés ont fait une quarantaine de recommandations, parmi lesquelles l’interdiction des réseaux sociaux pour les moins de 15 ans, même si une loi adoptée à l'été 2023, qui n'est jamais entrée en vigueur, exige déjà une autorisation parentale pour l'accès des moins de 15 ans aux réseaux sociaux. Les députés suggèrent aussi d'instaurer un "couvre-feu" numérique pour les 15-18 ans de 22h à 8h.

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