iPhone 17 : dans les coulisses des crash-tests que subissent les smartphones avant leur sortie

Apple a dévoilé le 9 septembre 2025 son nouvel iPhone 17. Mais avant d’arriver dans les mains des utilisateurs, chaque smartphone passe par des tests extrêmes, destinés à garantir sa solidité et sa durabilité. Apple, Samsung ou encore Google mettent leurs appareils à rude épreuve.

En Californie, Apple dispose d’un bâtiment ultra-sécurisé, le “Lab Durabilité”. C’est là que les futurs iPhone subissent une batterie d’épreuves : chutes répétées sur du béton, exposition à des poussières du désert de l’Arizona, projections d’eau, variations extrêmes de températures ou encore vibrations pour simuler un voyage en avion ou en voiture. Objectif : détecter le moindre point faible avant la commercialisation.

Chez Samsung, les modèles les plus solides comme le Galaxy XCover7 Pro sont lâchés depuis 1,5 mètre de hauteur, plongés dans l’eau, exposés à une humidité de 95 % ou encore testés à -40 °C comme à +80 °C. Les smartphones pliables ne sont pas épargnés : le Galaxy Z Fold 7 a été certifié capable de résister à plus de 500.000 ouvertures et fermetures, soit près de dix ans d’usage intensif.

Du côté de Google, les “Reliability Labs” mettent les Pixel à rude épreuve : pliages répétés, chocs thermiques, abrasion et tests de résistance aux chutes. Le Pixel 10 Pro Fold a ainsi été conçu pour supporter plus de 200.000 plis, l’équivalent de plusieurs années d’utilisation quotidienne.

Des investissements lourds mais indispensables

Ces crash-tests coûtent cher : Apple estime à plus d’un demi-million d’euros par an le budget consacré uniquement aux tests des iPhone. Mais la marque revendique un bénéfice clair : ses smartphones se revendent en moyenne 40 % plus cher que les modèles Android sur le marché de l’occasion ou du reconditionné.