Depuis le 18 août et la décision d'un groupe de hackers de dévoiler des données volées au site Ashley Madison, nombreux sont les internautes qui doivent trembler. Et pour cause : ce site un peu particulier propose des rencontres extraconjugales. Alors qu'ils les conservaient précieusement depuis le mois de juillet, les pirates ont donc décidé de publier les informations de quelque 36 millions de clients du service. Une base de données colossale, que de nombreux internautes se sont empressés de décortiquer.
Ainsi, certains ont par exemple révélé que plus de 15.000 comptes appartenaient à des employés de l'armée et du gouvernement américains ou encore à des centaines de fonctionnaires canadiens. D'autres ont analysé les documents produits pour voir d'où venaient les utilisateurs du site, élaborant une liste des villes où Ashley Madison est le plus populaire.
Si d'immenses métropoles comme São Paulo ou New York se retrouvent logiquement en tête du classement, d'autres relativement moins peuplées comme Sydney ou Toronto se placent également très haut. Pour la ville canadienne qui comporte environ 2,5 millions d'habitants, près d'un sur 110 serait même membre du site de rencontres adultères.
Principale motivation des hackers responsables du piratage, de leur aveu même, l'envie de faire tomber un site qui mentirait à ses usagers. Ashley Madison propose par exemple au prix de 19 dollars, la possibilité "d'effacer totalement ses données". En dévoilant les détails personnels d'aussi nombreux membres, le groupe The Impact Team veut prouver que cette solution qui a rapporté 1,7 millions de dollars au site en 2014 est inefficace et absolument pas mise en œuvre malgré les frais avancés par les membres.
Malgré toutes ces révélations, plusieurs voix doutent pourtant de leur véracité. En effet, le site Ashley Madison ne vérifiant pas les adresses mail, il se peut que nombre d'entre elles aient été enregistrées par des plaisantins, faussant ainsi, du moins en partie, les données mises en ligne.
Si des centaines de milliers de noms, prénoms, numéros de cartes de crédit et même poids et tailles de membres supposés ont donc été publiés, ni le site, ni les pirates n'ont pour l'instant confirmé ou fourni de preuve irréfutable de l'authenticité des informations. Peut-être que l'ouverture d'une enquête par le FBI permettra de faire le jour sur les circonstances du piratage et son contenu exact.
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