“Bonjour, je m’appelle Carl et je suis accroc à Facebook.” La tribune commence comme une réunion des alcoolique anonyme, et pour cause : pour Carl, la connexion au premier réseau social du monde est longtemps restée une véritable drogue. Débutant par une anecdote, il raconte sur le site de Time comment il vient de passer un weekend entier à débattre sur un groupe, sans jamais faire avancer la conversation.
Deux jours perdus, avalés par une discussion aux allures de dialogue de sourd, et surtout une situation récurrente pour cet Américain. “Je me suis laissé aspirer par cette conversation, j’y revenais sans cesse, sans jamais me rendre compte qu’elle était contre-productive”, écrit-il. “Malheureusement, c’est loin d’être la première fois que cela se produit. Mais au moins, toucher le fond m’a forcé à développer une nouvelle relation avec le réseau social.”
Car c’est bien là que réside l’intérêt de sa démarche. Régulièrement happé par des débats stériles, constamment en train de regarder son téléphone ou son ordinateur, Carl a finalement compris ce qui n’allait pas et développé une théorie, celle de l’attitude contemplative à avoir sur les réseaux sociaux, et non plus compulsive. Une révélation.
“J’ai commencé par fusionner mon profil avec ma page fan, dédiée à mon activité d’écrivain”, explique-t-il, “un bon moyen de me contenter de parler de ma vie professionnelle”, et surtout de s’offrir “un nouveau départ”. De là, l’homme livre tout un ensemble de solutions pour apprendre à se détacher de Facebook, à faire la distinction entre sa présence sur la plateforme et “la vraie vie”, à arrêter de se battre contre des moulins à vent.
En limitant sa liste d’amis à des connaissances réelles, familles, amis et collègues de bureau notamment, mais aussi en ne rejoignant que des groupes sûrs et correctement modérés, Carl détailles ses astuces pour éviter de sombrer dans des débats sans fin, de se créer une importance virtuelle sur le réseau.
Une critique directe du système des commentaires, qui entraînent des discussions interminables et arides avec des inconnus, “prises beaucoup trop à cœur par les internautes”, précise-t-il. En un mot, “apprendre à prendre de la distance, à céder face aux esprits obtus et à pardonner”. Une leçon “encore en cours d’écriture”, qui pourrait néanmoins servir au presque milliard et demi d’utilisateurs actifs de Facebook. En moyenne, chacun d'entre eux passerait près de sept heures par mois sur le site.
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