Tous les jours, en utilisant des moteurs de recherche, en regardant des vidéos en ligne ou juste en communiquant sur Internet, on pollue. Une question qu'aborde Inès Léonarduzzi, spécialiste du sujet de la pollution numérique et auteure de Réparer le futur.
Les chiffres présentés par l'autrice sont impressionnants. "On estime que pour les 800 à 1.000 data centers californiens, il faut l'équivalent de 158.000 piscines olympiques, explique-t-elle. 2.900 litres d'eau par an, autant qu'il nous faut pour survivre pendant deux ans". Dans le même temps, "2,1 milliards de personnes n'ont pas accès à l'eau salubre et, selon l'ONU, 700 enfants meurent par jour de diarrhée car ils n'ont pas accès à de l'eau potable".
Le sujet de la pollution numérique est peu abordé et ne sera pas central, par exemple, lors de la COP26 qui a lieu en ce début du mois de novembre, en raison d'un lobby important des GAFA notamment, explique Inès Léonarduzzi. Elle avance malgré cela des solutions pour permettre de limiter le phénomène. Parmi elles : garder ses appareils électroniques "le plus longtemps possible", privilégier la Wifi plutôt que la 4g, qui consomme "23 fois plus", ou encore débrancher sa box Internet en partant de chez soi, ce qui permet par ailleurs une économie de "80 à 100 euros par an".
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