"Demain commence la nouvelle règle Facebook" : partager ce message n'a aucune valeur juridique

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Le nouvel abonnement de Facebook sème le trouble chez les internautes français. Quelques jours après le lancement d'une offre payante sans publicités pour Facebook et Instagram, un message est partagé massivement sur la plateforme par des utilisateurs désireux de protéger leurs données face au choix désormais imposé par Meta aux 260 millions d'usagers européens de Facebook et Instagram.

"Je n’autorise pas Facebook ni aucune entité associée à Facebook à utiliser mes photos, informations, messages ou publications, passés et futurs, débute ce message. Avec cette déclaration, j’avise Facebook qu’il est strictement interdit de divulguer, copier, distribuer ou prendre toute autre mesure contre moi sur la base de ce profil et/ou de son contenu. La violation de la vie privée peut être punie par la loi.", peut-on lire sur l'une des publications.

Par cette déclaration, les internautes renouent avec une vieille tradition de Facebook : les fameuses chaînes de message censées prémunir d'un traitement commercial des informations personnelles, du partage de ses albums photos ou d'un abonnement Gold à 5 euros pour garder sa vie privée. Une intox vieille comme le réseau social qui resurgit régulièrement sur la plateforme depuis plus d'une décennie.

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Comme le rappelle la Cnil, le gendarme français des données personnelles, ces messages ne reposent sur aucune valeur juridique. Les partager ne changera rien à la politique de confidentialité de Facebook. Seules les conditions générales acceptées lors de l'inscription à la plateforme sont en capacité de régir ses relations avec ses utilisateurs. 

Fait nouveau, cependant : depuis une semaine, les internautes ont effectivement la possibilité d'opter pour un mode sans publicité, à la faveur d'un abonnement payant, facturé entre 9,99 et 12,99 euros par mois. Un moyen pour le réseau social de se conformer aux récentes procédures judiciaires européennes qui le contraignent à appliquer plus strictement le droit européen. Il est toutefois possible de continuer à utiliser la plateforme gratuitement en acceptant le traitement de ses données à des fins publicitaires.

D'une manière générale, la meilleure protection contre le partage des données en ligne est de ne rien publier de personnel sur les plateformes. Il est aussi possible de limiter le pistage publicitaire en configurant certaines options dans les paramètres de Facebook et des smartphones. Nous vous expliquons la marche à suivre dans cet article publié récemment.

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25/08/2023 à 12:43 - 01m59s