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Aurous, le popcorn time de la musique dans le viseur des majors

Les principales maisons de disques américaines sont vent debout contre un logiciel de streaming gratuit et illégal.

Aurous est dans le viseur des majors américaines
Crédit : Capture d'écran
Benjamin Hue
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On le décrit ça et là comme le nouveau cauchemar de l'industrie du disque, le Popcorn Time de la musique ou le Spotify du piratage. Dans le viseur des majors depuis le lancement de son éphémère campagne de financement participatif au mois de septembre, la plateforme de streaming gratuit et illégal Aurous est disponible en téléchargement depuis la nuit de samedi à dimanche. Elle propose à peu de choses près le même service que les principaux sites de streaming comme Spotify ou Deezer même si ses fonctions sont pour l'instant limitées (pas de playlist, catalogue et filtres restreints). Mais elle n'a passé aucun accord relatif à la rémunération des artistes avec les maisons de disques. 

Une plainte des majors américaines

À l'inverse de Popcorn Time, qui diffuse des films et des séries en les téléchargeant via BitTorrent, Aurous va chercher les fichiers musicaux sur différentes sources du web, dont des sites légaux comme YouTube et Soundcloud, et se charge de mettre en relation les utilisateurs entre eux via le protocole BitTorrent sans héberger aucun contenu sur des serveurs. Ce système prive les maisons de disques et les artistes des revenus des publicités. À l'instar de Popcorn Time, Aurous entend attirer un public peu rompu à la complexité et la rigidité des sites de Torrent à la faveur d'une interface simplifiée qui rappelle celle de Spotify.

Trois jours à peine après son lancement, Aurous fait logiquement déjà l'objet d'une plainte des trois principales maisons de disques (Sony, Universel et Warner) qui l'accusent de violation des droits d'auteur. Le syndicat américain de l'édition musicale, la Recording Industry Association of America (RIAA), accuse son concepteur d'avoir mis au point "un modèle économique basé sur la violation à grande échelle de la propriété intellectuelle". Le concepteur du programme risque jusqu'à 150.000 dollars par morceau diffusé illégalement, rapporte Le Monde.

Le concepteur du programme veut se défendre

Dans une interview à Billboard, le fondateur Andrew Sampson réfutait il y a deux jours ces accusations d'illégalité. "Nous tirons parti des sources autorisées. D'un point de vue légal, ce que nous faisons n'a rien de répréhensible. Tous les fichiers musicaux sont joués depuis des sites légaux. Nous n'hébergeons rien. Nous ne stockons que les résultats des recherches en peer-to-peer", s'est-il défendu. 

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Le fondateur du logiciel se dit prêt à se défendre devant les tribunaux et argue que lorsqu'il sera disponible dans sa version finale, les ayants droits pourront demander la suppression des morceaux protégés par le copyright. Poursuivi par l'industrie du disque, Aurous s'avance vraisemblablement vers un destin à la GrooveShark, fermé par la justice américaine au terme de neuf ans de bataille juridique.

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