La "taxe Gafa" n'est pas du goût des entreprises concernées. Apple, Google et Amazon ont annoncé récemment une évolution de leurs tarifs pour les entreprises situées dans les pays où des taxes sur les services numériques ont été mises en place, les fameuses "taxe Gafa", appliquées au niveau national en attendant un accord sur une fiscalité européenne du numérique. En vigueur depuis juillet 2019 en France, cette nouvelle fiscalité aurait rapporté un peu plus de 350 millions d'euros la première année. Mais les géants américains n'ont pas l'intention de la supporter.
Apple, Google et Amazon préfèrent la répercuter sur les prix appliqués à leurs clients. Amazon avait ouvert le bal l'an dernier en augmentant ses tarifs pour les vendeurs tiers qui travaillent avec sa filiale française. La firme de Seattle a annoncé une hausse similaire au Royaume-Uni le 1er septembre. Google va également relever les prix des publicités achetées sur YouTube et Google Ads dans les pays concernés à partir de novembre.
Dans la même optique, Apple a annoncé le 1er septembre qu'il allait ajuster les montants versés aux développeurs pour prendre en compte les nouvelles taxes appliquées dans certains pays européens. La marque à la pomme ne prendra pas en charge les 3% de la taxe française qui vont venir s'ajouter à la TVA de 20% et à la commission de 30% de l'App Store. Des décisions du même ordre ont été prises au Royaume-Uni et en Italie. Les développeurs ont désormais la possibilité de répercuter à leur tour ces frais supplémentaires sur les consommateurs finaux en augmentant le prix de leurs applications.
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