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5G : la France n'est "pas en avance" sur le déploiement, selon les opérateurs

Le président de la Fédération française des télécoms (FFT) Arthur Dreyfuss a pointé "l'impatience" des opérateurs téléphoniques concernant le déploiement de la 5G, estimant que la France n'était "pas en avance" sur le sujet par rapport à d'autres pays.

La 5G doit arriver en France à horizon 2020

Crédit : AFP

Paul Turban & AFP

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La 5G arrivera-t-elle un jour en France ? Les opérateurs y croient, mais attendent un coup d'accélérateur. Ce mercredi 20 novembre, le président de la Fédération française des télécoms (FFT) Arthur Dreyfuss a pointé "l'impatience" des opérateurs téléphoniques concernant le déploiement de la 5G, estimant que la France n'était "pas en avance" sur le sujet par rapport à d'autres pays.

"Nous ne sommes pas en avance, ce retard on va le rattraper, mais il ne faut pas tarder, a estimé Arthur Dreyfuss, sur BFM Business. Si demain un équipementier était interdit, la France prendrait un retard considérable", a ajouté celui qui est également secrétaire général de SFR. Il fait référence au chinois Huawei, dont le cas divise les pays occidentaux. Les États-Unis ont banni le géant chinois en l'accusant d'espionnage pour le compte de Pékin et demandent à leurs alliés d'en faire autant.

"Nous sommes impatients, mais nous avons besoin de clarification avant de pouvoir se lancer. Il faut de la clarté pour savoir si on a le droit d'utiliser tel ou tel équipementier", a plaidé Arthur Dreyfuss. Ce mardi 19 novembre, Bercy a indiqué que l'attribution aux opérateurs télécoms des futures fréquences pour le déploiement de la 5G en France était attendue "au début du printemps".

Du retard et des incertitudes

Initialement le gouvernement espérait lancer la procédure d'attribution en octobre, avec notamment la publication du cahier des charges définitif pour une attribution début 2020, mais le lancement de cette procédure a pris un peu de retard et devrait désormais intervenir "fin novembre ou début décembre", a indiqué Bercy à l'AFP.

À écouter aussi

Le gouvernement prévoit un système mixte comportant la cession à prix fixe d'un premier bloc de fréquences, compris entre 40 et 60 MégaHertz (MHz), et des enchères pour les fréquences restantes, pour un total de 300 MHz à se partager entre les quatre opérateurs concernés, Orange, Bouygues Telecom, SFR et Free.

"Il faut toujours trouver le bon équilibre entre les enchères et les investissements. Aujourd'hui, les opérateurs télécoms investissent 10 milliards d'euros par an, a estimé Arthur Dreyfuss. Nous allons devoir garder cette capacité d'investissement si l'on veut continuer à déployer les infrastructures de demain, et à faire de la France un leader de l'économie numérique."

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