23 août 2046 : imaginons, la fermeture administrative des maisons closes avec des robots
REPLAY - Une loi oblige les maisons closes qui proposaient des SexBots (des robots du sexe) à fermer.

C'est la fin de ce qu'on avait appelé les "CyborgDels". Ils étaient 1.500 en France, dont près de 200 uniquement à Paris en 2046. La fermeture administrative a aussitôt entraîné un vrai débat de société. L'émergence des SexBots a totalement transformé la notion de relations sexuelles entre adultes. Les robots humanoïdes ont connu un développement fulgurant. Le rendu de la peau est celui d'un être humain. Le regard, aussi. L'intelligence artificielle a permis à ces robots humanoïdes de tenir de vraies conversations. Les poupées du XXIe siècle réagissent donc aux paroles douces ou aux caresses, et demandent à être séduites avant de succomber.
Très tôt, l'industrie du porno s'était positionnée sur ces nouvelles technologies. Depuis l'an 2000, le marché du sexe progressait en moyenne de 6% par an. Mais pour la majorité des Français, l'idée de faire l'amour avec une machine reste une déviance. Les maisons closes étaient une sorte de zone "neutre" pour s'adonner à ses plaisirs. Le sexe avec les robots s'est développé en parallèle des films pornographiques en 3D à la maison. Fini les casques de réalité virtuelle énormes, il suffisait de mettre des lentilles connectées.
Accessoirement, pour l'industrie du sexe, les robots présentent un avantage supplémentaire : ils ne tombent jamais malades et travaillent 24h/24, gratuitement. À partir de 2046, le sexe avec une machine va donc se limiter à la maison. Mais dans les faits, il y aura peu de particuliers qui vont acquérir un robot sexuel. Certains auront des robots domestiques, auxquels ils vont ajouter une application "sexe".
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