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"Taxe lapin", accès aux soins, places en médecine... Les annonces de Gabriel Attal pour la santé
Dans un entretien avec plusieurs titres de la presse régionale, le Premier ministre a de nouveau affirmé sa volonté de sanctionner les patients absents aux rendez-vous médicaux.
Gabriel Attal
Crédit : BERTRAND GUAY / AFP
Une priorité pour le gouvernement. Le Premier ministre Gabriel Attal a dévoilé, samedi 6 avril, une série de mesures autour de la santé. Le locataire de Matignon souhaite notamment sanctionner les rendez-vous médicaux non honorés. Une pénalité financière de 5 euros pourra être infligée au patient fautif.
Le chef du gouvernement avait déjà annoncé lors de sa déclaration de politique générale sa volonté de mettre en place cette "taxe lapin". Cette sanction visera les rendez-vous qui ne sont pas annulés au moins 24 heures à l'avance. Cette somme ira dans la poche du praticien.
Ce dispositif pourrait faire son arrivée début 2025. "Nous voulons garder le meilleur et le plus beau système de santé au monde. Et nous allons y arriver", affirme le Premier ministre. Gabriel Attal affiche son ambition. Le Premier ministre veut "reconquérir 15 à 20 millions de rendez-vous médicaux chaque année".
Accès direct aux spécialistes
Plus d'une dizaine de procédures médicales vont être simplifiées à partir de juin prochain.
Les pharmaciens auront notamment la possibilité de prescrire "directement" des antibiotiques pour des cas d'angines et de cystites. Les opticiens auront la liberté "d'adapter des verres sans faire repasser le patient par l'ophtalmologue", détaille le locataire de Matignon.
Une expérimentation verra le jour, à partir de juin, dans 13 départements, un par région, dès juin. Elle consistera à permettre aux patients de prendre rendez-vous chez un kiné ou chez un médecin spécialiste sans aller voir avant un médecin généraliste.
De nouvelles places en médecine
Le dispositif MonSoutienPsy va aussi connaître des modifications. Plus de séances (12) seront remboursées chaque année aux patients, contre huit actuellement.
La formation des étudiants en fac de médecine est aussi un enjeu pour Gabriel Attal. Le chef du gouvernement va continuer de pousser les murs des facultés de médecine : le nombre de places en deuxième année de médecine passera de 10.000 en 2023 à 12.000 en 2025, puis 16.000 en 2027.
