Selon un rapport rendu public ce mardi 18 février par l'ONG Générations Futures, qui regroupe les associations régionales de surveillance de la qualité de l'air (AASQA), des traces de pesticides suspectés d'être des perturbateurs endocriniens ou des cancérigènes ont été relevés dans près de trois quarts des relevés de qualité de l'air effectués dans six régions en 2017.
Pour l'ONG, ces résultats démontrent la nécessité de "réduire l'utilisation des pesticides de façon importante". Elle préconise une harmonisation au niveau national de ce suivi des pesticides dans l'air.
Les perturbateurs endocriniens sont des produits chimiques d'origine synthèse présents dans les articles de consommation courante. Ces substances sont chimiques et peuvent être d'origine naturelle ou artificielle. Elles sont, dans tous les cas, étrangères à l'organisme.
Selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire alimentation (ANSES), environnement et travail, "les perturbateurs endocriniens sont des substances qui dérèglent le fonctionnement hormonal des organismes vivants et peuvent entraîner des effets néfastes sur la santé et l'environnement".
Les perturbateurs endocriniens ne sont donc pas seulement présents dans l'air. Ils sont des produits chimiques de synthèse présents dans les articles de consommation courante. De nombreux produits de beauté en recèlent, le plastique également. Et ils peuvent déclencher des maladies chroniques, du diabète ou même des troubles de la reproduction.
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