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PSG-Inter Milan : comment s'expliquent les émotions vécues par les supporters ?

En fonction d'une victoire ou d'une défaite, d'un but ou d'une blessure, différentes parties du cerveau s'activent et génèrent du stress, du bonheur ou de la tristesse.

Des supporters parisiens (illustration)

Crédit : Darren Staples / AFP

FOOT - Ce qui se passe dans la tête des supporters

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FOOT - Ce qui se passe dans la tête des supporters

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Jimmy Mohamed

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À deux jours de la finale de la Ligue des champions tant attendue qui opposera le Paris Saint-Germain à l'Inter Milan, samedi 31 mai, certains supporters sont déjà stressés, presque au bord de la crise de nerfs. Quand on regarde dans le cerveau d'un supporter, il va s'activer plusieurs zones du cerveau. Tout d'abord, il y a l'amygdale cérébrale, la tour de contrôle du stress qui va s'activer au début du match, au moment d'un coup franc, d'un pénalty. 

Une autre zone du cerveau, l'insula, va s'activer et est responsable du dégoût, de la douleur et de la souffrance en cas de défaite. Et puis, on parle parfois du comportement un peu irrationnel. On en fait trop parce qu'à l'avant, on a ce qu'on appelle le cortex préfrontal, qui est celui de la décision rationnelle. Si le Paris Saint-Germain perd, ce n'est pas très grave. Celui-ci, en cas de match, est désactivé et c'est pour cela que certains supporters se mettent dans tous leurs états en plein match. 

Autre exemple, quand un joueur se blesse, on ressent parfois la douleur quand on le regarde. Quand on voit un joueur se blesser, on va activer ce qu'on appelle des neurones miroirs, des neurones qui s'activent par la simple pression de voir quelqu'un en train de faire quelque chose. Lorsqu'on sourit à un enfant, il nous sourit en retour puisqu'il active ses neurones miroirs. De la même manière, lorsqu'un joueur de foot se blesse et qu'on est supporter, on souffre avec lui.

Le cortex singulaire antérieur génère l'attachement au club

Lorsqu'on est supporter du Paris Saint-Germain ou de n'importe quel club, il y a une vraie appartenance, presque identitaire. Ce lien est médié par une zone du cerveau qu'on appelle le cortex singulaire antérieur, qui gère l'attachement au groupe et qui crée de la cohésion sociale. Les supporters ont besoin de ça ont parfois tendance à être hostile envers les autres équipes. 

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La rencontre sera à suivre en direct samedi 31 mai au soir sur RTL, M6 et la plateforme gratuite M6+.

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