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Mois sans tabac : un reporter de RTL se lance le défi
À l'occasion du Mois sans tabac, qui débute ce mercredi 1er novembre, l'un des reporters de RTL a décidé d'arrêter de fumer. Un défi pas si simple après 6 ans de tabagisme.
Le Mois sans tabac, une opération pour inciter les fumeurs à arrêter
Crédit : DR
Le Mois sans tabac, ça commence ce mercredi 1er novembre. Chaque année, 75.000 personnes décèdent à cause de la cigarette. Malgré les campagnes de prévention et la hausse du prix du paquet de cigarettes, on compte encore 12 millions de fumeurs en France. Parmi eux, l'un de nos reporters Arthur Pereira. Mais en ce 1er novembre, il a décidé d'arrêter de fumer. Depuis l'âge de 18 ans, Arthur est fumeur. Comme beaucoup, il a commencé par une cigarette en soirée. Puis, deux. Puis trois. Jusqu'à fumer un demi-paquet par jour. En 6 ans, il a allumé plus de 22.000 cigarettes, acheté 1.095 paquets et déboursé près de 9.809 euros.
Même si l'argent reste l'une de ses principales motivations, notre reporter âgé de 25 ans pense à sa santé. Monter les marches de son immeuble devient plus compliqué. Pour continuer d'exercer son métier, notre journaliste a besoin de souffle. Au-delà de ces problématiques immédiates, il n'oublie pas que fumer c'est extrêmement dangereux. En 2023, le tabac est l'origine de 30% des cancers.
Arrêter de fumer, c'est difficile. Très difficile. Pour sa cinquième tentative, notre reporter a décidé de prendre le taureau par les cornes. À la veille du 1er novembre, il a contacté Tabac Info service, au 39 89 le numéro vert mis en place par l'État. Rendez-vous téléphonique avec un addictologue fixé à 14h30 en ce premier jour du Mois sans tabac. "D'abord, le spécialiste fait un premier bilan avec vous. Il va s'intéresser à votre consommation, à vos comportements en tant que fumeur. Puis des points réguliers vont être fixés avec l'addictologue afin de ne pas vous laisser seul dans cette démarche", explique la conseillère à notre journaliste.
Résister aux tentations et faire mieux que les fois précédentes
En attendant, notre reporter doit faire face aux épreuves. "Tu ne veux pas aller fumer ?" ou encore "On se fait une pause clope ?", lancent certains de ses collègues de travail. Pas simple non plus de tenir quand vos proches y croient peu. " C'est une bonne initiative. Maintenant ça va être dur d'enlever ta clope avec ton café ou celle avec ta bière", souligne l'une de ses amies. Cerise sur le gâteau, le message d'un de ses confrères "L'année dernière tu m'avais dit la même chose. Quand tu me l'as annoncé, tu as allumé une cigarette", se remémore-t-il.
Rendez-vous la semaine prochaine pour un deuxième point. En attendant, notre reporter réussira-t-il à tenir ? Comment va-t-il faire pour ne pas craquer ? Chewing-gum, cigarette électronique, séance chez un hypnotiseur ? Il nous détaillera tout dans le deuxième rendez-vous.
