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Mois sans tabac : "Le confinement a aussi de bons côtés", note un médecin
INVITÉ RTL – Le Pr Loïc Josseran détaille les avantages d'arrêter le tabac pendant un mois, et estime que le confinement n'est pas forcément un frein.
Une personne en train de s'allumer une cigarette (illustration)
Crédit : LODI FRANCK/SIPA
Depuis le début du mois de novembre, c’est le Mois sans tabac en France. Une initiative qui vise à accompagner les fumeurs à arrêter la cigarette, mais en période de confinement l’envie de fumer pourrait être très forte. "Il faut rappeler qu’un fumeur sur 5 a aussi réduit sa consommation", explique sur RTL le Pr Loïc Josseran, président de l'Alliance contre le tabac
Le médecin rappelle que le Mois sans tabac est "une initiative collective qui permet d’avoir cette motivation collective". De quoi lancer un cercle vertueux si on tient tout le mois de novembre sans fumer. "Quand on arrête de fumer pendant un mois, on augmente ses chances par 5 de ne pas reprendre la cigarette", détaille le Pr Josseran.
Pour ce faire, le confinement n’est pas forcément une mauvaise situation pour stopper la cigarette. En effet, il "a aussi quelques bons côtés". "On peut se dire qu’il n’y a plus de pause clope avec les collègues. On peut être supporté par sa famille, on est davantage avec ses enfants", illustre le Pr Josseran.
Mais le médecin n’exclut pas les facteurs aggravants inhérents à la situation. "Il y a une incertitude économique, sanitaire, et c’est générateur de stress", ce qui est un facteur facilitant le tabagisme, ajoute-t-il.
