Un appel à la grève d'une semaine a été lancé par plusieurs syndicats aux médecins de toute la France. Une partie d'entre eux ont fermé leur cabinet ce matin. Noëlle Cariclet, psychiatre et porte-parole de "Médecins pour demain", collectif qui a appelé à la grève, explique la situation lundi 26 décembre au micro de RTL : "L'hôpital est sous tension depuis des années. La médecine libérale également. Nous avons tous participé à des mouvements de grève silencieux, avec des brassards ou des affiches. Mais nous n'avons jamais été entendus."
Avec son collectif, Noëlle Cariclet tire la sonnette d'alarme : "les patients sont en danger, la médecine est actuellement dégradée, que ce soit à l'hôpital ou en médecine de ville." Elle dénonce : "Des durées de travail de 50 à 60 heures hebdomadaires au cabinet, dont des charges administratives qui occupent 20% de notre temps de travail."
Des conditions qui diminuent selon elle l’attractivité de la médecine libérale : "Nous avons besoin d'une incitation forte pour s'installer en libéral pour que nos jeunes médecins s'installent. Aujourd'hui, ils ne sont que 10% à s'installer, à cause des conditions de travail." La revendication phare des médecins est l'augmentation du tarif conventionné d'une consultation, pour atteindre 50 euros. "L'augmentation conventionnée permet au patient d'être remboursé par l'Assurance maladie et sa complémentaire santé" précise Noëlle Cariclet.
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