Vote de confiance : Bruno Le Roux dénonce "la nullité" de l'action de la droite pendant dix ans

Bruno Le Roux a pris la parole avec virulence, en dernier, lors du vote de confiance à l'Assemblée nationale mardi. Le patron des députés socialistes s'en est pris aux quelques élus UMP présents sur les bancs de l'hémicycle.

"La nullité de votre action nous a conduit à la situation aujourd'hui",  leur a-t-il lancé, évoquant les mandats de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy. Et d'ajouter : "Pendant trop longtemps, notre pays a été malmené : trop de foucades, de facilités, de revirements, pas assez de ténacité", sous les protestations des membres de l'UMP.

À la tribune, le patron des députés socialistes a réaffirmé l'engagement de la gauche en matière de compétitivité. "Nous avons pris nos responsabilités dès le début de cette mandature avec le CIC, le pacte de responsabilité et de solidarité et en travaillant sur l'ensemble des facteurs de compétitivité", a indiqué Le Roux. 

Pas d'augmentation d'impôts

Il a également affirmé qu'il n'y aurait aucune modification des 35 heures ni de suppression du salaire minimal. "Rien de tout cela ne sera décidé sous cette mandature". Il n'y aura pas non plus d'augmentation des impôts, a promis Bruno Le Roux. 

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Après avoir fustigé une nouvelle fois les "dix années de gouvernement conservateurs qui ont fait exploser la dette", le socialiste a affirmé sa confiance à Manuel Valls. "Monsieur le premier ministre, je sais que le chemin que vous avez tracé est le bon. Nous aurons encore des débats, mais nous sommes unis sur l’essentiel. C’est pourquoi vous pouvez compter sur la confiance des députés socialistes".