De la part de Jean Lassalle, l'absence d'originalité eut été surprenante. Au terme de l'élection législative et du second tour, dimanche 18 juin, qui a vu le candidat malheureux à la présidentielle se faire réélire dans la 4e circonscription des Pyrénées-Atlantiques avec 52,79% des voix, le député a laissé éclater sa joie en réalisant l'une des célébrations traditionnelles du Sud-Ouest : le paquito.
Symbole de soirées arrosées et de camaraderie et incontournable des ferias (dont la saison bat son plein en cette fin de printemps), cette tradition festive consiste à se lancer au-dessus d'un public de joyeux lurons assis et prêts à soutenir à bout de bras le plus heureux d'entre eux, Jean Lassalle, en l'occurrence. Petite variante, habituellement effectué sur l'air de Paquito el chocolatero (un paso doble espagnol de 1937), le paquito du député s'est fait sur l'air de La Peña baiona, hymne de l'équipe de rugby de l'Aviron bayonnais.
Loin des standards des personnalités politiques habituelles, le député des Pyrénées-Atlantiques a pris l'habitude de se distinguer de ses collègues par un naturel déconcertant et un franc-parler légendaire. Durant la campagne présidentielle, pour le débat réunissant avec les onze candidats, il avait par exemple justifié son retard auprès des journalistes avec une anecdote pour le moins personnelle : "Maman a mis 8 jours à me mettre au monde [...] et depuis je n'ai jamais pu rattraper ce retard".
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