Dans son numéro paru ce jeudi, l'hebdomadaire Le Point affirme que le président de l'UMP aurait ruiné son partien favorisant un de ses proches, Bastien Millot, dirigeant de la société de communication Bygmalion.
Jean-François Copé aurait "surfacturé les prestations à hauteur de 10 millions d'euros, entre 2007 et 2010 pour des meetings, séminaires, l'organisation de l'université d'été...", explique Elizabeth Martichoux.
Le magazine ne publie aucun document prouvant ces accusation, ce sont "les affirmations d'enquêteurs chevronnés", précise la rédactrice en chef au service politique de RTL. Jean-François Copé a d'ailleurs porté plainte contre Le Point.
Si cette affaire ne devrait pas avoir de conséquences sur les élections municipales, c'est toutefois "une tuile" pour Jean-François Copé, estime Elizabeth Martichoux. "Ça va renforcer l'idée qu'il est peut-être un tricheur", explique la journaliste. "C'est une réputation qu'il traîne", ajoute-t-elle.
Cela ne devrait donc pas permettre au président de l'UMP de remonter des "profondeurs des classements de popularité" où il est plongé depuis quelques mois.
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