"Un très mauvais signal" : le président d'un syndicat de médecins en colère après le remaniement

Jérôme Marty, président de l'UFML, dénonce la fusion des ministères de la Santé et du Travail et estime que "maintenant, la Santé joue en division 2".

Le ministère de la Santé, à Paris (Illustration).

Crédit : JOEL SAGET / AFP

REMANIEMENT - Un syndicat de médecins dénonce la fusion du ministère de la Santé avec celui du Travail

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Au lendemain de l'annonce de la composition du gouvernement de Gabriel Attal, l'émergence de ministères élargis interroge. Amélie Oudéa-Castéra prend, par exemple, la tête du ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques. Difficile d'envisager comment s'occuper de tous ces dossiers en même temps.

Cette question se pose également pour le ministère de la Santé, du Travail et des Solidarités à la tête duquel vient d'être nommée Catherine Vautrin. Elle sera secondée par Agnès Pannier-Runacher à la Santé, ce qui ne suffit pas à rassurer Jérôme Marty, président de l'Union française pour une médecine libre (UFML), syndicat des médecins libéraux. "Cela veut dire que la Santé joue en division 2 maintenant, déplore-t-il, puisqu'on n'a plus de ministre mais un secrétariat d'État aux mains d'Agnès Pannier-Runacher et de la ministre Catherine Vautrin".

Jérôme Marty se montre également perplexe quant à l'identité des deux personnalités choisies pour ce portefeuille. "Ces deux ministres ne se sont jamais occupées de la Santé au cours de leur parcours politique, dénonce-t-il. C'est un rôle très difficile, il faut des gens très armés qui connaissent parfaitement le secteur. J'attends de voir, je souhaite qu'elles réussissent, mais elle ne sont pas armées pour. On a l'impression que ce sont deux ministres fantoches, ça envoie un très mauvais signal à l'égard des patients et des soignants".

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