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UMP : le rassemblement n'est "pas gagné", estime Henri Guaino

Henri Guaino a concédé que la campagne de Nicolas Sarkozy pour la présidence de l'UMP avait été "difficile" et que le rassemblement de la famille politique ne serait pas aisé.

Henri Guaino quittant l'Assemblée nationale, le 26 mars 2013 (archives)

Crédit : AFP / ERIC FEFERBERG

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"C'était forcement un exercice difficile", a commenté Henri Guaino sur i>TELE ce lundi 1er décembre, deux jours après l'élection de Nicolas Sarkozy à la tête de l'UMP avec 64,5% des voix.

Sarkozy a-t-il été affaibli, abimé par ce score ? "L'histoire le dira, je ne sais pas répondre à cette question", a répondu le député des Yvelines mais "ça a été une campagne difficile, il a dû aller chercher les votes".

Le rassemblement voulu par le nouveau chef de l'opposition n'est "pas gagné parce que pour qu'il y ait rassemblement", il faut aussi "de la part de ceux qu'on veut rassembler la volonté de se rassembler", a poursuivi Henri Guaino. "Ça va dépendre de la volonté de chacun."

Pas de "place particulière" pour Bruno Le Maire

Avec 29,1% des voix des militants UMP, Bruno Le Maire ne doit pas avoir "une place particulière" au sien du parti, selon Guaino. "Il faut respecter les gens qui n'ont pas voté pour Nicolas Sarkozy, tenir compte de toutes les opinions, mais enfin il y a eu un choix des électeurs."

Nicolas Sarkozy "n'a pas été élu pour faire la politique de Bruno le Maire" qui ne voulait pas de "nouveau parti". "Bruno a sa place au premier rang, avec tous les autres", a ajouté l'élu des Yvelines.

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