UMP : Benoist Apparu favorable à une primaire ouverte au MoDem
Soutien d'Alain Juppé, le député Benoist Apparu a appelé de ses vœux une primaire qui regrouperait UMP et MoDem, en vue de la présidentielle de 2017.
"Je souhaite une primaire la plus ouverte possible", a déclaré Benoist Apparu ce lundi 1er décembre sur France 2. Allant à l'encontre de la position de Nicolas Sarkozy, le député a souhaité la mise en place d'une primaire ouverte au parti de François Bayrou.
Dans cette primaire, seraient acceptés "tous ceux qui jugeront" que "le quinquennat de François Hollande aura été négatif pour la France, et qui seront d'accord sur une charte des valeurs que nous présenterons, y compris jusqu'au MoDem", selon Benoist Apparu.
Rassembler l'opposition
Nicolas Sarkozy, élu à la tête de l'UMP avec 64,5% des voix samedi, a donné sa définition du "centre" auquel la primaire de l'UMP devait être ouverte : "Un centre qui serait avec nous matin, midi et soir", soit éventuellement l'UDI, mais pas le parti de François Bayrou, qui avait appelé à voter Hollande au second tour de 2012.
"Nous pouvons avoir une divergence d'analyse par rapport à ça", a répliqué Apparu. "À partir du moment où on nous dit que François Hollande nous a fait perdre en 2012, peut-être qu'on peut éviter qu'il se reproduise la même chose en 2017."
Si on peut avoir un seul candidat dès le premier tour de l'élection présidentielle pour l'ensemble de la droite et des centres, ça me paraîtrait une bonne idée.
Benoist Apparu
"Si François Bayrou et le MoDem nous ont fait perdre en 2012", "à partir du moment où François Bayrou nous dit "je suis dans l'opposition à François Hollande, la politique qui est menée n'est pas la bonne", effectivement, qu'on se retrouve tous ensemble me paraîtrait plutôt bon", a ajouté l'ex-ministre.
"Si on peut avoir un seul candidat dès le premier tour de l'élection présidentielle pour l'ensemble de la droite et des centres, ça me paraîtrait une bonne idée", a poursuivi Benoist Apparu. "Si on n'y arrive pas, tant pis, ce ne sera pas le drame du siècle."
