UMP : le lancement bancal de l'application "Direct Citoyen"

L'UMP a lancé, ce mercredi 13 mai, l'application "Direct Citoyen". Objectif : "Transformer complètement le lien entre le parti et ses adhérents", en les faisant participer à  l'organisation du parti. L'application "va permettre un flux continu d'aller-retour entre les adhérents et le parti. Ça marche dans les deux sens : le parti peut poser des questions, les adhérents et sympathisants également", s'est félicité Frédéric Péchenard, directeur général de l'UMP.

Une application pas activée

Mais à peine lancée, l'application connaît déjà quelques problèmes. Les utilisateurs d'appareils de la marque Apple ne pourront pas télécharger "Direct Citoyen". Une autre application portant le même nom est proposé. "Manque de chance, ils ont complètement oublié de réserver le nom de leur application. Sur iOS, une application doit avoir un nom unique. Il faut donc vérifier avant toute action marketing, la disponibilité d'une nom et le bloquer en créant l'espace dédié", explique Arsène Hulot qui a lancé sa propre application "Direct Citoyen", au Lab.

Une fois l'application téléchargée, les souscripteurs non-adhérents de l'UMP ont eu la surprise de découvrir que "Direct Citoyen" n'est pas encore activée. Ils ont ainsi reçu un mail précisant que "les utilisateurs seront actés progressivement jusqu'au 31 mai", rapporte Le Figaro qui souligne que ce date intervient trois jours après le vote des militants sur le changement de nom du parti.

4,6/5 sur Android

Mais le fait que l'application ne soit pas opérationnelle ne l'empêche pas d'être très bien notée sur Android, où elle récolte une note de 4,6/5. "Super app, super initiative. Enfin une app bien fichue qui permet un débat constructif et utile", commente Melchior Scholler qui donne la note maximale à "Direct Citoyen". Mais son engouement pour l'application n'est pas anodin puisqu'il est le co-fondateur et le PDG de Poutsch, une société de droit américain choisie par l'UMP pour réaliser l'application, note Numerama.

Autre problème : si vous souhaitez écrire à l'adresse communiquée pour relayer un problème, cette dernière ne fonctionne pas, comme l'explique Le Figaro. Cependant, le problème a été résolu depuis par l'UMP.