Vous ne connaissez peut-être pas son nom, vous n'êtes probablement jamais allé dans ce pays, mais l'ancien président du Turkménistan, Gourbangouly Berdymoukhamedov, a écrit une chanson avec son petit-fils qu'on entend également dans ce rap ubuesque.
On peut voir le président en chemise et casquettes rouges, aux côtés de son petit-fils en marinière, en train de jouer debout du piano, dans un clip unanimement jugé ridicule par la presse étrangère.
Les deux hommes ont composé ensemble cette chanson qui vante les beautés du Turkménistan, d’autant plus paradoxal que c’est un des régimes les plus autoritaires au monde. C’est d’ailleurs son fils Serdar qui lui a succédé il y a un an.
On dit de Valéry Giscard d'Estaing que c’est un président musicien : joueur d’accordéon, de piano (on l’a vu accompagner Claude François qui chantait Douce Nuit) ou encore à donner de la voix à ses heures perdues.
La musique devient une manière de communiquer novatrice pour le politicien, comme lorsqu’il chante le Chant du départ en 1974 en pleine campagne.
La palme revient à un autre président américain : Barack Obama, qui n’hésite pas à chanter pour la bonne cause. Il entonne par exemple Amazing Grace, le cantique lors de la cérémonie d’hommage après la tuerie de Charleston.
Mais Barack Obama a chanté à d’autres occasions plus festives, chants de Noël, en meetings ou encore avec Mick Jagger en février 2012 à la Maison Blanche.
Il reprend quelques notes de la chanson Sweet Home Chicago devant un Mick Jagger enthousiaste. Avec sa voix juste, ses playlists de campagne ou ses danses avec sa femme Michelle, la musique a participé à la cool attitude du président Obama.