Contraint de démissionner du gouvernement en septembre dernier, à la suite de la révélation de ses démêlés avec le fisc, Thomas Thévenoud ne s'exprime jamais publiquement. Toujours sous le choc, le député a la conviction d'avoir été lynché, comme ce jour où il se fait insulter par un Parisien dans la rue.
S'il reconnaît sa négligence, il nie toute volonté d'arnaquer le fisc et assure avoir toujours fini par payer. Et de confirmer que cette vie, parfois éloignée des réalités, l'avait grisé. Lorsqu'un électeur de Saône-et-Loire lui dit sans détour mais sans agressivité que son comportement a été choquant, Thomas Thévenoud reconnaît ses torts.
Hors de question cependant de quitter l'Assemblée nationale. "Ils ne peuvent pas me sortir de force", affirme-t-il à propos de ses collègues socialistes qui voudraient le voir partir. L'ancien ministre explique que sa famille ne dispose plus que de ce salaire pour vivre pendant que d'autres élus, mis en examen, peuvent tranquillement rester en poste.
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