"J’en ai décidé quatre au moins (…) D’autres présidents en ont fait davantage". Face aux journalistes du Monde, Gérard Darvet et Fabrice Lhomme, François Hollande a évoqué publiquement les assassinats ciblés menés par la France sur la scène internationale. Des révélations secret-défense qui lui ont valu de nombreuses critiques de la part de l'opposition mais aussi au sein même de son propre gouvernement.
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Comment auraient agi ceux qui rêvent de succéder à François Hollande ? Au nom de la raison d'État, prendraient-ils la même décision ? Certains candidats ont préféré éluder la question, à l'image de Sylvia Pinel ou encore Vincent Peillon. "C'est une responsabilité extrêmement grave mais il n'appartient pas au candidat de cette élection de commenter ce type d'information", a réagi la présidente du Parti radical de gauche alors que Vincent Peillon a assuré que "tous ces bavardages sur ces secrets d'État ne donnent pas la dimension d'un homme d'État".
Jean-Luc Bennahamias et François de Rugy ont répondu par l'affirmative. Ce dernier rendant même un hommage à la politique étrangère menée par François Hollande pendant tout le quinquennat : "C'est parfois nécessaire. J'ai toujours été pour la transparence mais j'ai toujours dit qu'il y avait une limite, c'est la sécurité. Je regrette que cela ait été divulgué mais je veux dire que le président de la République a eu raison. Il a été clairvoyant, ferme, déterminé dans la politique étrangère. Nous pouvons lui rendre hommage sur cette politique étrangère, de défense et de sécurité même si nous avons des divergences sur d'autres sujets".
Sans l'avouer ouvertement, Manuel Valls, Arnaud Montebourg et Benoît Hamon se sont positionnés favorablement à ces assassinats ciblés dans certaines régions du monde. "Nous sommes en guerre, il faut protéger les Français (...) Sur ces sujets, ce qu'il doit être fait, doit être fait et ce qu'il doit être tenu secret, doit être tenu secret. C'est comme ça qu'on incarne l'autorité", a lancé l'ancien premier ministre alors que Benoît Hamon a assuré que "la sobriété devait être de mise".
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