Tanguy Pastureau : Manuel Valls veut de l'amour
REPLAY - Hier, Manuel Valls était dans l'Essonne afin de signer l'un de ses nouveaux contrats de ville. Il a surpris son monde en affirmant que les quartiers étaient en manque d'amour, et qu'il allait en injecter. Encore un que la Saint-Valentin a fait partir en vrille.
Hier Manuel
Valls était à Courcouronnes, dans l’Essonne, le 9.1 comme dirait le rappeur
Booba avant de faire 400 pompes, où il a signé un contrat de ville, le 120ème
plan pour les cités, dont on nous dira dans 2 ans, au moment du 121ème,
qu’il était nul.
Au début il a
été négatif, il a dit que rien n’avait pu enrayer la paupérisation des cités,
il a reparlé d’apartheid, puis il a regardé son public, 90 élus locaux dont 89
tentaient de se tailler les veines avec les dents, le dernier était sourd, et
il s’est dit, "déconne pas Manu, là tu les perds".
Il a alors deux
solutions, soit demander à Cyril Hanouna de venir jeter des petits suisses sur
Enora Malagré allongée sur un tapis de coussins péteurs, soit faire rêver le
public lui-même. Il a choisi la 2ème, et a parlé des contrats de
ville comme l’aurait fait Walt Disney du temps de Panpan le lapin. Il a dit
"on va mettre de l’amour dans les zones déshéritées".
Là, les gens,
ces idiots qui pensaient qu’on allait créer des jobs, se regardent, certains se
donnent la main. Et Valls, qui s’est dessiné un arc-en-ciel sur le bide pour
être à l’image des 6 autres Bisounours, d’ajouter, "il y a dans les cités
une profonde absence d’amour".
L’amour, c’était
tout con, 30 ans qu’on cherche une idée pour les quartiers, alors qu’il suffit
d’aimer. Valls est le seul hippie à être bien dégagé autour des oreilles, mais
il a raison. Aimons-nous, et tout ira mieux. Peace and love. Les problèmes sont
réglés. Je vous aime.
