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Sondages de l'Élysée : l'institut Ipsos mis en examen

Dans l'enquête sur les sondages commandés par l'Élysée durant le mandat de Nicolas Sarkozy, l'institut Ipsos a été mis en examen jeudi 17 mars pour recel de favoritisme.

Le palais de l'Elysée
Le palais de l'Elysée
Crédit : BOULAT ALEXANDRA/SIPA
Anne-Sophie Blot & AFP
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L'institut d'études d'opinion Ipsos a été mis en examen jeudi pour recel de favoritisme dans l'enquête sur les sondages de l'Élysée pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, selon une source judiciaire rapportée par l'AFP. Trois autres instituts, Opinionway, Ifop et TNS-Sofrès avaient été placés ces dernières semaines sous le statut de témoin assisté. 
L'enquête sur les sondages de l'Elysée a démarré après un rapport acerbe de la Cour des comptes en 2009 et la plainte de l'association Anticor. Elle porte sur plusieurs volets, notamment sur des contrats passés sans appels d'offre entre l'Élysée et divers instituts.
Dans ce contexte, Ipsos, dirigé par Pierre Giacometti, le conseiller de Nicolas Sarkozy jusqu'à début 2008, est considéré par les enquêteurs comme "l'institut par excellence de l'Élysée, en volume et en montant, puisqu'il a facturé 1.491.570 euros HT entre mai 2007 et octobre 2009, soit 92% du montant total" des sondages commandés, selon une source proche du dossier.

Déjà plusieurs proches de l'Élysée mis en examen

Côté Élyséele juge d'instruction a mis en examen pour favoritisme son ancien secrétaire général, Claude Guéant, l'ancienne directrice de cabinet Emmanuelle Mignon et deux anciens conseillers, Julien Vaulpré et Jean-Michel Goudard. 

L'enquête porte aussi sur les contrats passés entre l'Élysée et la société Giacometti-Peron après le départ de Pierre Giacometti d'Ipsos et avec les cabinets (Publifact, Publiopinion) de l'influent conseiller de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson
D'après l'enquête, l'Élysée a payé environ 7,5 millions d'euros en sondages et conseils lors du quinquennat 2007-2012. La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris devra notamment se pencher sur l'obligation de passer par des appels d'offres pour la présidence de la République en matière de conseil politique.

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