"Je souhaite une victoire nette de la droite et du centre pour qu'il y ait une large majorité", a déclaré le sénateur UMP de la Meuse, lors de l'émission "Preuves par trois" diffusée sur Public Sénat en partenariat avec l'AFP et Dailymotion. "Et en général je réalise mes souhaits". Ce renouvellement partiel aura lieu le dimanche 28 septembre prochain.
"Je compte sur suffisamment de voix pour que le futur président du Sénat soit clairement élu sans devoir mendier des voix", a-t-il ajouté. "Le grand défi du futur Sénat sera de trouver une cohérence entre tous les sénateurs", a estimé Gérard Longuet qui ambitionne la présidence du groupe UMP, comme le sénateur des Hauts-de-Seine Roger Karoutchi ou celui de Vendée Bruno Retailleau.
"Sur certains sujets (..) comme les projets du ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve sur la lutte contre le terrorisme, pourquoi voulez-vous qu'on se divise entre droite et gauche : on peut améliorer, on peut s'inquiéter de tel ou tel aspect, mais on peut surtout travailler ensemble", a-t-il plaidé.
"Je pense que l'UDI aura comme nous à la fois cet équilibre entre la clarté - nous sommes dans l'opposition - et la responsabilité : le Sénat est une chambre, qui adopte des textes", a poursuivi l'ancien ministre. En revanche, a-t-il dit, en 2011 quand la gauche est arrivée à la présidence du Sénat, "l'ambiguïté c'est qu'elle n'avait pas de majorité. Il y avait une majorité contre Nicolas Sarkozy et ses amis, mais il n'y avait pas de majorité de gauche dans la mesure où il n'y avait pas de cohérence".
On n'est pas là pour faire du militantisme.
Gérard Longuet, sénateur UMP
"J'ai été malheureux, et résigné, de constater que le Sénat sur le sujet de la réforme territoriale ne pouvait pas s'exprimer", a-t-il dit. "Il n'y avait aucune majorité, aucune solution". "Je souhaite au contraire que les sénateurs sous la présidence d'une autorité qui permet aux uns et aux autres de travailler ensemble en se respectant, aboutissent à des textes". "Nous aurons à travailler avec l'exécutif quel qu'il existe, on n'est pas là pour faire du militantisme, il y a d'autres circonstances pour cela", a-t-il assuré..
Par ailleurs, il a refusé de faire tout pronostic, ou d'indiquer sa préférence, sur le futur président du Sénat, pour lequel sont favoris les UMP Gérard Larcher (Yvelines) et Jean-Pierre Raffarin (Vienne). "Ca se jouera dans les derniers jours et ce sont les nouveaux sénateurs qui choisiront en fonction de l'image qu'ils ont du Sénat et de son rôle".
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