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FN : Marine Le Pen met le cap sur les sénatoriales

La présidente du Front national a prononcé un discours à l'université d'été des jeunes de son parti dimanche 7 septembre à Fréjus. Fort de récents sondages encourageants, le parti d'extrême droite espère envoyer des élus au Sénat.

Marine Le Pen

Crédit : FRANCOIS NASCIMBENI / AFP

Raphaël Bosse-Platière

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"Nous pouvons l'emporter face à la gauche, comme face à la droite", a lancé Marine Le Pen face aux jeunes du Front national, réunis à Fréjus pour leur université d'été ce dimanche. Après son discours de rentrée à Brachay le week-end dernier, où elle s'était posée en capitaine de navire prête à gouverner dans la tempête, la présidente du FN a posé le prochain objectif de son parti : le Sénat.

À quelques jours des élections sénatoriales, Marine le Pen estime que "pour la première fois, nous avons la chance d'avoir des élus patriotes au Sénat". "Nous avons la possibilité de créer la surprise", pense la patronne des frontistes.

Le soleil semble se coucher sur ce quinquennat crépusculaire

Marine Le Pen (FN)

Le scrutin, qui se déroule au suffrage universel indirect, "n'avantage guère" le FN, a dénoncé Marine Le Pen. Selon elle, "la logique républicaine voudrait que le parti arrivé en tête aux européennes soit représenté dans toutes les institutions en France". Et de clamer : "Le soleil semble se coucher sur ce quinquennat crépusculaire", avant d'appeler une nouvelle fois de ses vœux une "dissolution de l'Assemblée nationale". Ce serait d'après elle "la seule solution offerte par notre Constitution (...) et la première décision raisonnable de François Hollande depuis le 6 mai 2012."

Marine Le Pen se veut proche de la jeunesse

Après avoir vanté les mérites de la jeunesse de son parti, la fille de Jean-Marie Le Pen n'a pas manqué de taper sur la gauche. Avec le dernier remaniement, "les éléphants socialistes ont accouché d'une souris", a-t-elle ironisé. Avec la nomination d'Emmanuel Macron à Bercy, le gouvernement Valls 2 a sombré "dans l'ultra-libéralisme le plus total", a-t-elle dénoncé, avant de critiquer "la république exemplaire" promise par François Hollande, en citant les noms de Jérôme Cahuzac ou encore de Thomas Thévenoud, qualifié de "petit dernier".

Et comme Manuel Valls avait rajouté un "vive la gauche" à la fin de son discours à La Rochelle, Marine Le Pen a accolé un "vive la jeunesse" avant les traditionnels mots de clôture que sont "vive la République, et vive la France".

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