- 50m26s
2 min de lecture
Ségolène Royal est "prête à jouer un rôle"
L'ancienne candidate à la présidentielle de 2007 entend bien revenir au premier plan de la vie politique dans les années à venir. Elle se dit d'ailleurs "prête à jouer un rôle", selon "Le Canard Enchaîné" du 29 janvier.
Ségolène Royal.
Crédit : PATRICK KOVARIK / AFP
Elle n'a pas capitulé. Largement battue lors de la primaire socialiste de 2011 puis défaite par le dissident Olivier Falorni, Ségolène Royal est bien décidée à revenir au premier plan de la vie politique hexagonale.
"J'ai toujours pensé que j'avais une place dans le dispositif. Je suis prête à jouer un rôle, sinon, j'aurais quitté la politique", assure-t-elle dans les colonnes du Canard Enchaîné daté du mercredi 29 janvier.
À la faveur dela rupture entre François Hollande et Valérie Trierweiler, l'heure de la revanche pourrait bien sonner plus vite que prévu. Le départ de la première dame a fait sauter le principal obstacle entre la présidente de la région Poitou-Charentes et le gouvernement. D'autant que la candidate à la présidentielle de 2007 bénéficie d'atouts non négligeables dans l'hypothèse d'un remaniement post-électoral, au cas où les élections du printemps tourneraient mal pour la majorité.
Un crédit populaire retrouvé
"Vu ce qui se passe au gouvernement, les gens se disent : "Elle n'aurait pas été plus mauvaise"", lâche d'ailleurs l'ex-compagne de François Hollande dans l'hebdomadaire satirique. Il faut dire que les Français lui accordent du crédit. Pour elle, les sondages se suivent et se ressemblent. Dans une enquête BVA de novembre 2013, ils étaient 47% à considérer que la socialiste aurait fait une meilleure présidente que François Hollande. Ils saluaient également son courage (65%), son autorité (63%) et ses convictions profondes (63%).
En décembre 2013, sa cote d'avenir mesurée par TNS Sofres pour Le Figaro Magazine se plaçait devant tous les membres du gouvernement,à l'exception de Christiane Taubira et Manuel Valls. En janvier 2014 encore, un sondage BVA la posait comme la neuvième personnalité politique préférée des Français et, surtout, comme la seule socialiste à gagner des points dans l'opinion publique.
Une socialiste très critique à l'égard du gouvernement
Elle peut donc se permettre de. "L'accumulation des hausses fiscales depuis que la gauche est au pouvoir est absolument insupportable. L'augmentation de l'impôt, c'est le degré zéro de la politique, une paresse intellectuelle", s'emporte-t-elle dans Le Canard Enchaîné. Écartée des hautes sphères, elle n'est pas affectée par le bilan du gouvernement. Et elle peut d'autant mieux se poser en recours.
.
