Interrogée, ce lundi matin sur i>TELE, sur la mise sur écoute de Nicolas Sarkozy par la justice, l'eurodéputée, avocate de métier, a répondu : "J'aimerais savoir dans quelles conditions ces écoutes ont été décidées. C'est vrai que je trouve ça relativement choquant quand même que, durant une très longue période - c'est ça qui est assez étonnant - on puisse écouter les conversations téléphoniques entre un client et son avocat".
Se disant "très attachée aux libertés publiques, à l’État de droit", elle a pensé que "tout ne justifie pas l'effondrement sur lesquels nous avons assis les libertés individuelles et les libertés publiques". Mais elle a pointé "les mêmes qui défendent Me Herzog" mais "n'ont rien dit sur l'article 13 de la loi de programmation militaire, soutenu par l'UMP et le PS" et qui permet "des écoutes sans autorisation préalable d'un juge".
"Ça ne les inquiète que quand ils en sont victimes", a ironisé Mme le Pen, pointant "une vision dénaturée du droit" et "aucun sens de l'intérêt général et des grands principes". Plus généralement, elle a trouvé que la succession d'affaires "commence à faire beaucoup". "L'ensemble des grands dirigeants de l'UMP sont mis en cause", selon la présidente frontiste. "Ils ont considéré que l’État est un outil à leur service", mais "le PS fait exactement la même chose". "Si ça sort maintenant, avant les municipales, ce n'est pas anodin, ce n'est pas un hasard", a-t-elle encore estimé.
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