Selon les dernières estimations, l'abstention atteint des chiffres records, ce dimanche 30 mars, pour le second tour des municipales.
Une abstention à la fois "normale, inquiétante et stimulante" pour Alain Duhamel, éditorialiste RTL.
"Une abstention normale, avance Alain Duhamel, car les seconds tours sont généralement moins bons en terme de participation que les premiers."
"Le chiffre national est mauvais, reconnaît l'éditorialiste, il est même catastrophique. Mais les chiffres locaux, eux, peuvent être spectaculaires, tient à nuancer Alain Duhamel, en particulier lorsque les listes FN ont de bonnes chances de gagner. C'est le cas à Béziers, Avignon, Perpignan, il y a eu une remobilisation", explique-t-il.
Résultats des municipales 2014 : la gauche espère encore éviter la débâcle". Une abstention inquiétante, poursuit Alain Duhamel, car c'est le plus mauvais taux de participation pour un second tour des municipales qu'il y ait jamais eu sous la Cinquième république".
"L'abstention vient confirmer la crise du politique, constate Alain Duhamel, une crise économique sociale, identitaire et une crise de confiance". "Cette crise, avance l'éditorialiste, est spécifique de la majorité et du PS en particulier, pour qui la soirée va être particulièrement difficile, ça risque même de tourner au calvaire."
"Une abstention stimulante, conclue Alain Duhamel, car quand les choses vont aussi mal il faut réagir. Hollande va devoir réagir vite et beaucoup". "Il va devoir annoncer un remaniement, peut-être même un changement de Premier ministre, il va devoir détailler son pacte de responsabilité...", énumère Alain Duhamel.
"François Hollande va être obligé et contraint par cette soirée de mettre carte sur table", conclue Alain Duhamel.
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