Nicolas Sarkozy, ancien président de la République et candidat à la primaire de la droite et du centre, obtient 20,6%
lors du premier tour du scrutin, ce dimanche 20 novembre, selon les résultats communiqués par la Haute Autorité de la primaire. Son score fait de lui le 3ème
candidat de ce premier tour. Il est donc éliminé de la course au second tour et a annoncé son retrait de la vie politique.
Critiqué pour ses positionnements jugés droitiers sur l'identité et l'immigration, Nicolas Sarkozy a tourné son message à destination de "la France de la vie réelle" et dénoncé tant qu'il le pouvait "l'identité heureuse" défendue par Alain Juppé. Pendant sa campagne, le maire de Bordeaux et François Bayrou, l'un de ses soutiens affichés, ont d'ailleurs été ses première cibles. Pour Nicolas Sarkozy, qui a en parallèle renoncé à sa stratégie du "ni-ni" en cas de duel entre le Parti socialiste et le Front national, il est impensable de concevoir le président du MoDem dans sa majorité parlementaire, lui qui ne l'avait soutenu ni en 2007 face à Ségolène Royal, ni en 2012 face à François Hollande.
Nicolas Sarkozy a déjà été confronté à l'exercice du scrutin interne en 2014, bien que le corps électoral fut bien moins large. Deux ans après sa défaite à l'élection présidentielle, à laquelle il concourrait pour un second mandat, il avait obtenu les faveurs des adhérents de l'UMP (ancien nom des Républicains) sans pour autant faire l'objet d'un plébiscite. 64,5% des voix lui étaient revenues contre 29,18% pour Bruno Le Maire et 6,32% pour Hervé Mariton. Il n'a, à l'heure actuelle, donné aucune indication concernant le candidat qu'il pourrait soutenir au cas où il serait absent du second tour.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.