Un reportage diffusé sur la ville de Sevran, en Île-de-France, sur France 2 montrait que les femmes sont "effacées" des lieux publics dans certains quartiers. Deux membres de l'association "La Brigade des mères" se sont rendues dans un café et munies de caméras cachées, elles ont filmé le gérant du lieu qui explique que "dans ce café, il n'y a pas de mixité. On est à Sevran, on n'est pas à Paris. T'es dans le 93 ici. C'est des mentalités différentes, c'est comme au bled".
Interrogé sur ces images, Benoît Hamon indique que "si on parle des cafés, il y a deux choses. Historiquement dans les cafés ouvriers, il n'y a pas de femme. Là, en l'occurrence, on parle de cafés à Sevran parce qu’on estime que l’espace public est confisqué aux femmes parce qu’il serait à majorité musulmane".
Dans l'émission de France 3, Dimanche en politique, le candidat à la primaire de la gauche estime qu'il s'agit davantage de questions sociales que de questions religieuses. "Il y a aujourd’hui, une pression faite sur certaines femmes par des fondamentalistes religieux, ils existent et je ne les ignore pas. La République doit être forte, pas simplement dans le fait de punir, mais dans le fait de garantir à chacun la possibilité de s’épanouir", a-t-il ajouté. L'ancien ministre de l'Éducation souhaite que l'on arrête de "créer des guerres tout le temps. Oui il y a des problèmes, mais ce n'est pas en jetant l'opprobre systématiquement qu'on arrivera à le résoudre".
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