Réforme territoriale : après les capitales des régions, il faut aussi trouver les noms

Au terme d'un Conseil des ministres, le gouvernement a dévoilé la liste provisoire des capitales des nouvelles régions. Si Rouen, Strasbourg, Dijon ou encore Lille ont été désignées, il faudra attendre le 1er octobre 2016 pour être définitivement fixé sur les chefs-lieux, et ce après des conseils régionaux. Si cette étape s'annonce particulièrement compliquée, elle n'est pas la seule alors que les noms de ces futures régions doivent encore être définis. 

Et si la loi sur la réforme territoriale prévoit déjà un dispositif simple, en collant le nom des anciennes régions par ordre alphabétique, celui-ci pose problème. Cette formule crée des appellations à rallonge. Les acronymes sont aussi contestés car ils ne sont pas assez représentatifs. 

Plus qu'une dénomination administrative, certains militent pour trouver une "marque" qui parlerait à un public plus large. En Alsace - Lorraine - Champagne-Ardenne par exemple, les élus évoquent la notion de Grand-Est. Mais en Languedoc - Midi-Pyrénées, même cette solution peine à rassembler la population. Occitanie, Languedoc, Sud de France... Aucun nom ne fait l'unanimité car ils sont tous jugés trop clivants ou trop vagues.

Les conseils régionaux, élus en décembre, auront jusqu'au 1er juillet 2016 pour faire leur proposition. Mais une chose est sûre, Paris aura le dernier mot dans la dénomination définitive des nouvelles régions.