Rachida Dati ne veut pas refaire de "campagne sur la burqa, le halal, ou les menus de substitution"

Avant la réunion des Républicains sur l'islam qui se tient ce jeudi 4 juin, Rachida Dati s'est rapprochée de la ligne d'Alain Juppé, dans une interview donnée au Parisien. "Je ne souhaite pas que mon pays soit brutalisé, que les Français soient opposés les uns, aux autres. Je ne referai pas une campagne sur la burqa, le halal ou les menus de substitution", a-t-elle déclaré. Elle a également ajouté qu'au lieu de "se focaliser sur la voile", il faudrait parler "d'abord d'école, d'emploi, d'autorité... et un peu moins des interdits".

Sur la question de la campagne sur la burqa, du halal et des menus de substitutions, elle dit être sur la même ligne qu'Alain Juppé. Tout comme sur l'ouverture de la primaire des Républicains en 2016 : "Je rejoins en ce sens Alain Juppé", a expliqué l'eurodéputée.

Nicolas Sarkozy ne doit pas croire qu'on est dans la situation de 2004, quand il a été élu président de l'UMP

Rachida Dati

Un soutien pour le maire de Bordeaux, qui est aussi une pique pour l'actuel président du parti. "Il ne doit pas croire qu'on est dans la situation de 2004, quand il a été élu président de l'UMP et que tout le parti était derrière lui pour la présidentielle de 2007", résume Rachida Dati. Même si elle se dit "loyale" à Nicolas Sarkozy, l'ancienne garde des Sceaux a expliqué que son pays "est plus important que" ses "affinités". À la question de savoir quel est son champion, Rachida Dati botte en touche. "C'est encore loin", lance-t-elle.

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