Quand Ségolène Royal se voit premier ministre à la place de Manuel Valls

Ségolène Royal, s'est-elle autoproclamée "calife à la place du calife" ? Lundi 25 avril, la ministre de l'Écologie, numéro trois du gouvernement, a présenté les enjeux de la quatrième et dernière Conférence intergouvernementale environnementale du quinquennat en commettant un lapsus, peut-être révélateur de son ambition. "C'est assez rare en politique de prendre le temps, de se poser, de rendre des comptes, de dire voilà ce qui a été fait depuis quatre ans et plus particulièrement depuis deux ans, depuis que je suis à la tête de ce gouvernement, où nous avons fait voter - euh... à la tête de ce ce ministère - où nous avons fait voter la loi de transition énergétique, où nous avons fait voter la loi biodiversité", s'est corrigée Ségolène Royal sur France Info.

La Conférence environnementale s'ouvre ce lundi 25 avril. La part du nucléaire dans la production d'électricité sera au cœur des débats. Au micro de RTL, la ministre écologiste Emmanuelle Cosse a prévenu que "l'avenir d'EDF ne passera pas par le nucléaire" et confirmé la fermeture de Fessenheim, sans s'avancer sur l'échéance. Si les Organisations non gouvernementales attentent de voir quelles seront les annonces majeures, la CGT, elle, n'a pas pris soin de se déplacer et boycotte l'événement.