Primaire UMP : Nicolas Dupont-Aignan ne veut pas devenir le "Montebourg de droite"

Pas question, pour Nicolas Dupont-Aignan, de participer à la primaire UMP en 2016. Le président de Debout La France s'en est expliqué ce mardi 7 avril en citant l'exemple d'Arnaud Montebourg. Selon lui, l'ex-ministre de l'Economie, arrivé 3e à la primaire socialiste pour 2012, en a pâti. 

Sur BFMTV et RMC, le député de l'Essonne, qui se présente comme "un gaulliste social", a critiqué la consultation pré-présidentielle à droite, dont les modalités sont débattues ce mardi par la direction de l'UMP. "C’est un travestissement de la Ve République, un moyen d’amuser la galerie, de choisir un acteur d’un film dont le scénario est déjà écrit". L'ex-candidat à la présidentielle de 2012 juge encore que la primaire est "le dernier moyen médiatique pour tromper les Français". 

Coincé au gouvernement

Le maire de Yerres ne veut pas se retrouver dans la position de l'ancien député PS de Saône-et-Loire, qui fut un des six participants à la primaire de gauche de 2011. "Il a fait une belle campagne des primaires, comme je pense je pourrais faire une belle campagne", "avec un discours différent", estime Nicolas Dupont-Aignan.

"Et puis une fois au pouvoir, il a été obligé d'obéir à une politique catastrophique", regrette le député de l'Essonne à propos de celui qui a quitté le gouvernement à l'été 2014. 

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