À quatre jours du second tour de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron continue de creuser l'écart avec Marine Le Pen dans les sondages. Il affiche 13 points d'avance dans le dernier baromètre Ipsos pour Le Parisien et il est crédité de 54,5% des intentions de vote selon le dernier sondage Elabe pour BFMTV.
La campagne du président de la République, qui a réveillé le front républicain, porte ses fruits. Il peut désormais s'adresser à un électorat de gauche, qui ne souhaitait voter ni Macron ni Le Pen et tenter de le convaincre. Toutefois, cette remontée dans les sondages présente un risque que le candidat et les électeurs ne doivent pas sous-estimer.
Cette percée dans les intentions de vote est susceptible de démobiliser certains Français qui se diraient que leur vote n'est pas nécessaire pour qu'Emmanuel Macron soit réélu. Ce paradoxe des sondages favorables pourrait favoriser l'abstention au second tour et se retourner contre le président sortant, à la faveur de Marine Le Pen.
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