Le vote pour la primaire populaire doit démarrer ce jeudi matin à 10 heures et durer jusqu'à dimanche. Il est censé désigner la personnalité capable d'unir la gauche, mais les initiateurs sont déjà à court de budget : près de 300.000 euros à trouver en 4 jours. La primaire populaire vient donc de lancer un appel aux dons de dernière minute. Le budget était pourtant calé mais selon les organisateurs, l'afflux d'inscriptions accroit les dépenses : 1,3 million d'euros depuis mars dont une bonne partie pour sécuriser les opérations de vote.
"Mais qui paie ?", s'interrogent leurs détracteurs du projet qui accusent les organisateurs d'amateurisme et pointent du doigt les 18 salariés de l'association. Réponse des intéressés : les seuls financeurs sont des particuliers via un emprunt auprès de quelques bienfaiteurs mais surtout des dons entre 20 et 60 euros en majorité, pour un total d'environ 700.000 euros. Ces dépenses pourraient-elles être imputées sur les comptes du candidat désigné ? Les organisateurs certifient que non puisqu'ils ne sont pas une organisation politique.
En l'état, ce sera à la commission des comptes de campagne d'examiner ce point après la présidentielle, dit pourtant Laurent Fabius, le président du Conseil constitutionnel, qui préfère resté prudent.
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