Rien ne semble atteindre Marine Le Pen. Le Front national a été renvoyé en procès pour des soupçons d'escroquerie aux frais de l'État. Le parti dirigé par la candidate à l'élection présidentielle est soupçonné d'avoir surfacturés des kits de campagne afin d'obtenir le remboursement des frais de campagne par l'État, lors des législatives de 2012. Mais pour la présidente du parti, "le Front national est extrêmement serein". Sur France Bleu, elle explique être "la victime d'une persécution profondément injuste, puisque ce processus de financement a été en l’occurrence validé par la Commission nationale des comptes de campagne à quatre ou cinq reprises, y compris postérieurement à l'ouverture de cette informations".
Mais cela ne distrait pas Marine Le Pen de l'objectif présidentiel. Selon Le Figaro, la candidate du Front national va "s'entourer de diverses cellules spécialisées". En privé, elle confie que "le plus difficile pour moi, c'est le calendrier, il faut tout préparer à l'avance pour que lorsque vous appuyez sur le bouton tout parte au bon moment. Que la personne soit au bon endroit, qu'elle ait les bonnes connexions et les bonnes infos", comme le rapporte le journal.
Ainsi, une cellule baptisée "idées et images" va être créée. Elle servira à "réfléchir sur tout". "Elle est complètement libre et elle peut travailler sur les affiches, les tracts, les meetings et la lumière, les déplacements, tout, indique Marine Le Pen qui ajoute qu'ils montent des propositions, défrichent les concepts et la meilleure façon de les amener, croisent les données et proposent des fiches de synthèse, qui sont à prendre ou à laisser". La présidente du Front national souligne que cette cellule est composée de "profils très différents. Ils ont en commun d'avoir un sens de la communication et d'être imaginatifs".
Qui en est à la tête ? Le Figaro explique que Sébastien Chenu, ancien UMP et Philippe Olivier le beau-frère de la candidate à l'élection présidentielle. Ce dernier balaye la stratégie de dédiabolisation et confie au journal : "Je travaille au-delà. Je suis là pour faire de la stratégie, pour défendre nos idées comme elles sont. La dédiabolisation n'est pas une fin en soi. Nous ne sommes pas des cyniques qui adaptent leurs discours, comme chez les Républicains". Avec la mise en place de cette cellule, Marine Le Pen indique "c'est moi qui trépigne, qui gratte le sol. J'ai envie d'y aller ! Mais on est encore dans le temps de la préparation".
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